C’est Angèle David-Guillou, rencontrée récemment à Paris, qui m’a parlé de la musique de Thomas Stone.

Il joue du contrebasson (et c’est assez rare), mais avec de l’électronique en direct, du synthétiseur analogique, et une caisse claire qui entre en résonnance. Une véritable performance que j’adorerais découvrir sur scène. Ces musiques sont des musiques faites pour être vécues dans des lieux : elles ont été présentées dans divers espaces résonnants – des églises aux citernes d’eau abandonnées, des grottes de la côte de Cornouailles en passant par la coque d’un navire. Quelque part entre une certaine radicalité, à la limite de l’austérité… et le plaisir du son. Le mieux est de se laisser abandonner dans ce bain sonore. Une découverte !