Lina Filipovich est une musicienne biélorusse (née à Minsk) vivant actuellement à Paris. Ses oeuvres sont proche de l’art contemporain, et explorent souvent la relation entre le sonore et le visuel en s’appuyant sur une variété de médias, dont les films « found footage », de la musique électronique expérimentale, de la peinture, des sérigraphies et de la performance. Travaillant avec des échantillons et des boucles, Lina Filipovich utilise des techniques de collage sonore, de montage musical, de découpage et d’appropriation… et non des moindres, car elle s’approprie ici la musique de Jean Sébastien Bach, rien que ça.
Inspirés des souvenirs de son expérience d’interprétation des pièces de Bach dans sa petite enfance, ce disque tente de repousser les limites de la simple ré-interprétation de la musique classique. Les compositions baroques sont manipulées, modifiées, transformées en boucles, coupées, ralenties et recyclées comme tout autre matériau… devenant ainsi une matière première pour de nouvelles compositions accompagnées de séquences électroniques, de rythmes et de lignes de basse. Le résultat est très surprenant, car on n’en oublierait presque l’argument initial. Et c’est hyper réussi. Une très belle découverte !
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