Le chef-d’œuvre perdu Les Éphémères du peintre sonore Knud Viktor (1924-2013) est maintenant publié pour la première fois par l’Institut danois d’archéologie sonore – 40 ans après sa conception. Le travail de pionnier de Viktor – ses Images Sonores – est composé d’enregistrements sur le terrain d’insectes, d’animaux et de son environnement. Une master tape finie et même une couverture complète pour Les Éphémères ont été retrouvées dans les archives de Viktor après son décès en 2013. Cette pièce phénoménale a été commandée par France Musique en 1977. Les vingt courtes  » images sonores  » des Éphémères ont d’abord été diffusées sous forme de vignettes entre d’autres émissions de radio. À partir du milieu des années 1970, Viktor a commencé à composer presque exclusivement pour quatre chaînes. Il invente son propre mélangeur quadriphonique intuitif – le Tetramix – pour réaliser ses visions spatiales pour son Image VI – La Symphonie du Lubéron, et travaille dès lors avec le son quadriphonique, rendant ainsi difficile la sortie de ses œuvres. Les Éphémères est proche dans le temps et entretient également des liens étroits avec la Symphonie du Lubéron, que Viktor considérait comme son œuvre majeure.

Bref: des morceaux de Knud Viktor, dont je n’avais jamais entendu parler, viennent de sortir en LP. A trouver avant que ça soit épuisé !