Dans la continuité du précédent album de Pharoah Chromium intitulé Gaza : un collage électro-acoustique qui tentait de capturer l’intensité de la guerre de 2014 en Palestine, un enregistrement subjectif à contenu politique sur des événements historiques. Dans ce cas, l’accent est mis sur les massacres qui ont eu lieu dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila pendant trois jours en septembre 1982, à Beyrouth, Liban. Dans un étrange retournement de situation, l’un des écrivains les plus talentueux et les plus subversifs du XXe siècle se trouvait à Beyrouth au moment où ces événements éreintants se sont produits. Il fut l’un des premiers étrangers à entrer dans les camps et à assister au carnage. Son texte « 4 heures à Chatila » est un récit minutieux et poétique des crimes de guerre que les yeux de Genet ont rencontrés et endurés pendant 4 heures ce jour-là. Les extraits choisis du texte français sont lus par Elli Medeiros. Pharoah Chromium sort parfois des disques sous son vrai nom : Ghazi Barakat.
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