Explicites lyriques (8) : Voici une série d’articles au sujet de chansons évoquant des thèmes érotiques.
Leck mich im Arsch!
Laßt uns froh sein!
Murren ist vergebens!
Knurren, Brummen ist vergebens,
ist das wahre Kreuz des Lebens,
das Brummen ist vergebens,
Knurren, Brummen ist vergebens, vergebens!
Drum laßt uns froh und fröhlich, froh sein!
Lèche-moi le cul !
Soyons joyeux !
Se plaindre est vain !
Gargouiller, marmonner est vain,
c’est la véritable affliction de la vie,
marmonner est vain,
Gargouiller, marmonner est vain, vain !
Alors soyons joyeux, gais, joyeux !
Pour conclure cette série « explicite lyrique », écoutons pour une fois une chanson en allemand. On sait que Wolfgang Amadeus Mozart était un petit farceur… il aurait écrit ce petit canon à six voix en 1782 et en Si Bémol. Mozart est mort en 1791 et sa veuve Constance a envoyé les manuscrits de ses canons aux éditeurs Breitkopf & Härtel en 1799, en spécifiant qu’ils devraient être « adaptés avant d’être publiés ». L’éditeur change le titre et les paroles en un plus sobre « Laßt froh uns sein » (« Soyons joyeux ! »)… il faudra attendre 1991 pour découvrir la version originale du manuscrit dans la bibliothèque musicale de l’université Harvard. Durant l’été précédent, la bibliothèque avait acquis une édition en 17 volumes de l’oeuvre de Mozart. Dans ces volumes il y avait neuf canons originaux de Mozart, dont six signés par le compositeur lui-même, incluant celui catalogué comme KV 231, et un autre nommé Leck mir den Arsch fein recht schön sauber (Lèche-moi le cul bien et proprement, catalogué comme KV 233 ou KV 382d après révision). Ils sont alors considérés comme authentiques.
Comme dirait Prince : « you sexy Mozart Fucker » !
Petit rappel : Prince – sexy M.F