Voici une série d’articles sur des rencontres musicales inattendues, que l’on n’aurait pas imaginées a priori. Aujourd’hui, la rencontre de deux musiciens que l’on n’imaginait pas travailler ensemble : Frank Zappa et Pierre Boulez. Ce sera le dernier article de la série. Retrouvez la série ici en suivant ce lien https://davidfpresents.com/tag/rencontres-inattendues/
Quand Zappa découvre « Le marteau sans maître » de Boulez, il est encore adolescent… et cette musique va profondément le marquer, tout comme celles de Varèse et Stravinsky, pour n’en citer que deux. Zappa se reconnait dans le perfectionnisme du compositeur et du chef d’orchestre ainsi que dans le souci qu’il accorde à la notion rythmique d’une partition. C’est vrai que Boulez est précis. Ses versions du Sacre du Printemps en attestent.
La rencontre se fait, une partition est écrite pour l’Ensemble Intercontemporain… mais la première est un fiasco. La légende dit que « La création de Perfect Stranger à Paris, sur la scène du Théâtre de la Ville en janvier 1984 n’est pas un très bon souvenir pour Zappa. Selon lui, l’orchestre n’avait pas assez répété sa partition et il a fallu que Pierre Boulez tire le compositeur par le bras pour qu’il daigne sortir des coulisses et saluer un public plutôt mitigé. »
Toute l’histoire est très bien racontée ici sur le site du Centre Pompidou.