La musique de Branko Mataja a un charme fou, une certaine forme de nostalgie s’en dégage. Après avoir été arraché adolescent aux rues de Belgrade, Mataja a passé la Seconde Guerre mondiale dans un camp de travail allemand, avant d’échapper à la folie de l’Europe d’après-guerre pour s’installer à Hollywood et vivre pleinement le rêve américain. Tout au long des années 1970, Mataja a appris à jouer de la musique sur des guitares artisanales afin de rendre hommage à la Yougoslavie, son pays ancestral, un endroit qu’il ne retrouvera jamais, sauf à travers ces méditations à la guitare. Parfois les sonorités de cet album me rappellent les mélodies de Joe Meek.
Anonyme
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