Yoshi Wada vient de décéder. C’est un musicien japonais (né en 1943 à Kyoto) qui a vécu aux États-Unis (il s’installe à New York en 1967). Il rejoint le groupe Fluxus rapidement et a étudié la musique vers la fin des années 60 : il a étudié la composition musicale avec La Monte Young, le chant nord-indien avec Pandit Pran Nath et la cornemuse écossaise avec James McIntosh et Nancy Crutcher. Les œuvres enregistrées de Wada sont publiées par les labels japonais EM Records et Edition Omega Point. Les œuvres de Wada intègrent souvent des bourdons, des drones… et sont généralement jouées à un volume très élevé, ce qui permet d’entendre très clairement les harmoniques du son. Il a fabriqué des instruments de musique à basse de souffleries, d’aspirateurs inversés, qui soufflaient dans de longs tuyaux. Un peu comme un orgue éclaté, réparti dans toute la pièce. Le groupe Pancrace a récemment utilisé cette technique, par exemple. Wada est également connu pour ses installations mécaniques et robotiques.Au milieu des années 1990, à Pittsburgh, en Pennsylvanie, il a présenté une pièce au titre fantaisiste, Lament for the Rise and Fall of Handy-Horn, dans laquelle plusieurs signaux de « fusées sonores » à air comprimé, ces fusées d’alarme utilisées en cas d’urgence nautique, ont donné naissance à un climat de pression d’air alarmant et à un environnement psychique très chargé.
Yoshi Wada – Lament For The Rise And Fall Of The Elephantine Crocodile
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