Une découverte venant du Soudan ! Un disque Habibi Funk que l’on peut rapprocher de Mahmoud Ahmed et certains disques de la collection Les Ethiopiques.
Sharhabil Ahmed : « Lorsque notre génération est arrivée dans les années 1960, nous avons adopté un nouveau style. C’était une époque de révolution mondiale dans le domaine de la musique. En Europe, les rythmes du swing et du tango étaient remplacés par le jazz, la samba, le rock-and-roll. Au Soudan aussi, nous avons été influencés par ce rajeunissement. J’ai commencé par apprendre à jouer du oud et de la musique traditionnelle soudanaise, et j’ai obtenu un diplôme de l’institut de musique de l’université de Khartoum. Mais mon ambition était de développer quelque chose de nouveau. Pour cela, la guitare m’a semblé être le meilleur instrument. Les instruments occidentaux peuvent très bien se rapprocher des gammes de la musique soudanaise. Après tout, une grande partie de la musique occidentale est originaire d’Afrique. J’ai absorbé différentes influences, des rythmes traditionnels soudanais au calypso et au jazz, et je les intègre dans ma musique sans aucune difficulté »
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